Mon médecin... suite...
Mon médecin, ma conseillée d'aller voir une psychologue, qui elle, m'a dit de m'éloigner de lui un moment, d'aller ailleurs, n'importe où, mais partir. J'ai chercher un moment... l'hôpital ? Un refuge que je m'étais donnée depuis plus de deux ans, lorsque je me sentais mal. Non, je ne voulais plus , ce n'est pas là que l'on aurait su m'aider sinon m'enfoncer encore plus avec tous leurs médicaments. Un seul choix n'avais-je donc, un ami proche avec qui j'avais beaucoup d'affinités car il me comprenait « lui »
Il venait aussi de quitter sa compagne,... pour des causes très dures dont je ne parlerai, çà le regarde.
Je m'en rappelle encore... je voulais vraiment en finir avec ma vie... c'est encore cet ami qui s'est interpellé pour que je me calme, il m'a même secouée brusquement, car ma crise était trop forte.
Le lendemain, je l'ai aidée à emménager, puis m'en suis retournée chez moi. En ouvrant la porte, sur le divan comme à l'habitude , mon mari était là, étalé, il dormait.
Je l'ai secoué pour lui dire que j'étais là, de nouveau il avait trop bu. je n'en pouvais plus, j'en avais trop marre, si bien, que je suis retournée chez mon ami en pleurant, perdue de ne savoir que faire.
Il m'a proposée de dormir chez lui la nuit que le lendemain je verrai plus clair.
Non je n'ai pas dormi avec lui, deux chambres dans cet appartement !!
Au petit matin j'ai repris le chemin de la maison, et lorsque mon mari est revenu de son travail, je lui ai demandé s'il avait remarqué que je n'avais pas dormi à la maison, et il m'a juste dit: ben et alors ! Donc, j'ai compris que je ne comptais pas plus que ça à ses yeux et que ma place n'était plus auprès de lui. Qu'il est dur de s'en rendre compte a 3 mois, des 25 années de mariage !!
Sur ce, le soir, je suis retournée d'où je venais.
Je me suis dis, il va revenir me chercher... et bien non, je me suis trompée sur toute la ligne. Je l'ai attendu durant 8 mois. Pourtant, plus d'une fois, je lui ai demandé ce qu'il pensait, de tous ce qu'il nous arrivait... mais cela avait l'air de l'arranger, il pouvait enfin aller où il voulait, rejouer au jeune homme qu'il était avant, reprendre sa vie avec ses camarades de bistrot.
C'est dégueulasse et pourtant c'est la stricte vérité.
Alors on se demande pourquoi ? Les femmes quittent ainsi leur mari.
Je sais depuis deux ans, c'est moi la fautive, la drôle, ... mais je m'en fou, car « moi seul » sait la vérité qu'était notre couple.
J'ai bien fait de m'en aller et ce malgré les 8 mois de cauchemars et de pleurs, car jamais, non jamais il n'aurait changé pour moi !
Maintenant, depuis, je me refais, j'ai d'autres amies et amis, j'ai des personnes supers gentilles ici dans l'établissement et aux alentours, de plus... j'apprends de nouvelles choses, je visites des musées, je n'ai plus peur de rouler en voiture, de prendre le train, je réapprends des cours de solfège , d'instrument, d'où encore de nouveaux amis, ... je me sens plus sereine, je n'ai plus été un seul jour à l'hôpital, et ce même avec cette maladie dite « orpheline » qui me ronge. J'ai repris confiance en MOI.
J'ai tout simplement envie de vivre,
je suis en soif d'apprendre.