L'avoir quitté
Maman, ne sois pas fâchée ainsi tout le temps, accepte ma vie, accepte-moi telle que je le suis.
Ne m’en veux pas de l’avoir quitté, je ne voulais plus de ses mains sur mes hanches, je ne le voulais plus dans mon lit, nos routes se sont écartées. Je sais ,tu voulais que ma vie entière soit faite avec lui, et bien NON, je n’en pouvais plus de souffrir de son manque d’amour, de regard envers moi. Nous avons trop cachés nos disputes. C’est un tort, tu aurais mieux compris.
Si tu croyais que ma vie était faite avec ce garçon que chérissais, que tu connaissais depuis qu’il était petit… que rien ne serait venu nous séparés, et bien non, c’est regrettable…
j’ai cassé ton rêve…votre rêve.
Laisse moi vivre, laisse moi ma vie, laisse moi être ce que je suis : Heureuse.
Pourquoi toujours cette haine !!
Un enfant, il faut le laisser voler de ses propres ailes ; et si ton préférer, s’est lui aussi envoler vers une nouvelle vie, n’oublie pas une chose : ta Fille c'est MOI.
Lorsque je vous invite dans ma demeure : venez.
Ce n’est plus la grande maison, celle où vous auriez aimé que je reste pour la vie, mais un appartement où je m’y sens bien, n’est ce pas là, le principal ?
Lorsque lui, vous invite dans la maison de sa nouvelle compagne : là, vous y allez ?
Je veux crier que je t’aime que je vous aime toi et papa, mais s’il vous plait venez chez moi me voir, et arrêtez de me faire pleurer, de me faire subir ce que j’ai cassé, je ne suis pas folle, je veux juste vivre.
T’inquiète je suis bien, on s’aime... D’Amour… NOUS.
Laissez moi connaître qu’est le mot Amour.
Et rien ne sert de crier. Essayez juste de comprendre et de vivre, arrêtez de vous lamenter.
Un jour vous partirez et si je n’avais pris ma vie en main, je ne sais ce que je serais devenue, lors de votre départ.
Je sais tu te souviens trop des fêtes, des barbecues que l’on organisait avec tous, de nos vacances aux bords de mer, où a chaque fois vous veniez passer une journée l’on buvait sur la place de Blankenberge une bonne Sangria, les moules frites que l’on vous préparait pour le midi… c’était notre lieux de vacances favoris.
Tu sais, je vais encore au bord de mer, plus pareil qu’avant me diras-tu, mais tu sais, on s’amuse tout autant : la sangria existe toujours et les moules n’ont pas disparues.
Vous aimiez beaucoup ce temps passer, mais il faut voir maintenant le futur et mon futur c’est lui : « Bernard ».
J’ai vu dans tes yeux des larmes, beaucoup de larmes, mais as-tu déjà regardé dans les miens ?
Moi aussi j’ai pleuré, moi aussi je me suis plus d’une fois, essuyer les yeux, mais personne non personne ne voulait un peu voir, et ce comme une fontaine et durant… si bien que je n’en ai plus une seule à verser de larmes.
Toujours les mots, les phrases de papa qui ne veut ??
Mais est ce LUI ? Où tout simplement TOI ?
Qui, ne peut plus guider ma vie, comme lorsque j’étais enfant ? Guider ma vie lorsque je vivais tout à côté de vous ? Guider ma vie avec mon ex. époux ? Qui ? Toi.
Maman, tu dois me laisser aller, laisser me chercher, je n e suis plus la petite fille que tu voulais garder auprès de toi, j’ai « Grandi ».
N’était-il pas temps !!
Depuis, j’ai appris à avoir du courage.
En ce moment je suis fâchée, j’ai mal au cœur, mais rien ne vous empêche de venir, je vous pardonnerai comme toujours, parce que vous êtes les personnes qui m’avez mise au monde.
Parce que… tout simplement… je vous aime.
Je ne retournerai plus en arrière…
il est temps que je vive !