Cauchemars d’une nuit de pleine lune.

Lorsque j’ai des problèmes de santé morale et physique, je ressasse toujours dans mes pensées, du plus profond de mon âme au fond de mon crâne.
Alors les questions sans réponses me bouillonnent.
Et pour ne pas tout oublier avant la fin de la nuit, j’écris.

- je n’arrive pas à fermer les portes sur mon passé ?



«  Quel est l’argument qui me revient à me reposer cette question sans cesse ? Ces portes, celles de mon passé, c’est moi-même qui ai eu envie de les fermer. Pour la simple et bonne raison, c’est que je n’étais plus bien là où j’étais, j’avais envie de changement, quarante quatre années dans un même carré, je tournais en rond, j’étais comme le lion en cage : enragée.

Or je dois me dire, que j’ai bien fait, qu’il était temps, je ne faisais de mal à personne: mes enfants étant grand.
Quand à mon mari, m’oubliant souvent, ne voulait en aucun cas quitter ce lieu et ce, même pour ma santé.
Alors où était son amour pour moi, me voyant dépérir ?
Oh j’avais oublié ! Maman, qui avait confiné sa vieillesse sur mon dos. Là à côté d’elle, elle n’avait rien à craindre, juste un petit coup de fil, un petit cri au dessus du mur et j’accourrais.
Seulement, elle n’a pas su déceler que j’étouffais, que je m’enfonçais.

Mais elle ne doit s'inquiété, ce n’est pas parce que j’habite à sept kilomètres,
que je ne serai à côté d'elle si elle en avait besoin !!

Je resterai disponible mais autrement.



Comme disait mon fils de 20 ans, fort mature :

maman coupe le cordon !



Oups ! Quoi ? Et bien en voilà un qui à vu clair. Il a raison, je n’ai pas su arrivé, ni moi, ni ma mère à couper ce lien qui nous rattachait depuis ma naissance, ce qui m’a provoquée beaucoup de troubles dans ma vie et mon instabilité.




Il faut que je referme cette porte pour en ouvrir une autre, sans pour cela oublié le passé… et surtout renaître dans une vie qui me convient. »