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Le franc ciné de Francine
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Le franc ciné de Francine
24 octobre 2008

Un message poignant de vérité et d'Amour.

Tu es mon petit soleil qui essaie de faire fondre mes nuages noirs !

« Tu sais, ma chérie, je pense que tu n'imagines pas l’enfer dans lequel je vis pour le moment. Muriel dégage tellement de violence en permanence que, même lorsqu’elle n’est pas là, la maison en est encore toute imbibée, comme un nuage de stress radioactif. Je ne peux lui en vouloir : sa vie à elle aussi s’effondre et il n’est même pas sûr qu’elle-même s’en relèvera.
Il n’empêche que, dans cette séparation douloureuse de deux êtres qui se sont aimés mais qui ne marchaient plus dans le même chemin depuis déjà trop longtemps, je sens que je déraille, je ne supporte pas cette agressivité ininterrompue de sa part.
Je suis écorché à vif, sensible à l’excès et, comme un chat acculé dans un coin, je sors mes griffes à la moindre occasion. Je suis noyé dans cet orage, je n’en peux plus, je craque. Je suis triste, malheureux, à bout, tu sais. Je suis énervé, oui, je dérape, oui, je suis excédé, oui, je suis mal, oui, mes dires sont parfois excessifs, oui.

Voilà mon «vrai visage» du moment, celle d’un homme abîmé, rongé, usé, au bout du rouleau. Je ne le cache pas, non, mais je ne l’exprime peut-être pas assez car je camoufle ma douleur sous l’ironie, l’humour, la bonne humeur, comme pour conjurer le sort.

Heureusement, entre les coups de tonnerre, j’ai un peu de ciel bleu auquel me raccrocher, c’est mon amour pour toi. Oui, j’ai de plus en plus besoin de toi pour relever la tête, sortir du gouffre dans lequel j’ai failli sombrer si tu n’étais pas là. Oui, tu es celle qui me donne encore un peu de force pour tenir bon. Oui, tu es celle-là, et bien plus encore.

T’inquiète, je sais aussi que tu dois toi aussi faire preuve d’un immense courage face à cet entourage qui te compresse, face à un futur inconnu et une santé incertaine. Je sais les pas que tu as franchis en un an, pour toi d’abord te relever seule, pour faire tes bilans d’existence, pour chercher une autre direction. Je le sais. J’étais à tes côtés, je te tenais la main. Je suis aussi un peu de ton ciel bleu.

Je sais que tu m’aimes et que tu découvres seulement maintenant ce qu’est l’amour intense. Je sais que cela te désempare, que tu ne vois pas très bien comment t’y prendre, que ce soit dans les mots ou dans les gestes. Je sais que tu as difficile à y croire, c’est trop beau, trop inattendu. Je comprends que tu aies un peu peur de ce « pourquoi l’amour ? » sans réponse.

Je comprends aussi que parfois tu sois maladroite, que parfois tu n’as pas assez de force en toi-même pour percevoir ma propre douleur. 

Ne nous déchirons pas, mon amour, déchirons plutôt les sombres nuages lourds qui nous plombent notre ciel.
Veillons l’un sur l’autre, soyons attentifs à la détresse de l’autre.

Echangeons nos cœurs, nos âmes, nos sangs.
Faisons l’amour le plus possible.
Bâtissons ensemble notre lendemain.

Ce seront nos vœux en commun, si tu le veux. Nous les garderons secrets pour leur donner toutes les chances de réussir.

Cette attente et ce manque de l’autre sont insupportables, pleins d’écueils et de difficultés, mais je pense que cela nous grandira.

Sans doute même que le plus dur est déjà derrière nous. TATTY_20TEDDY_20COEURS_20004
Notre amour marche à l’envers, on dirait !
Les jours noirs précèderont les jours roses.

C’est peut-être normal, après tout, « à notre âge »

Depuis Bernard et moi avons déjà fait du chemin ensemble et l’on se sent enfin heureux et libre.

Hier le 23 octobre, 10 mois exactement, que nous avons quitté nos conjoint pour une vie meilleur.



Petit mot de LUI pour ELLE, le premier janvier de cette année.

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