J’ai eu ce courage …MOI !!! (1)

14 juillet 2009

Je me suis fâchée sur ma mère. J’ai « su » !

C’est dur !!

Oh croyez-moi cela m’a fait grand bien, et si vous saviez pourtant ce que je les aime mes parents.
C’est pour cette raison que j’en parle…

…je suis retournée après avoir téléphoné à mon ex. mari pour essayer de dialoguer sur le partage des biens comme me l’a conseillée mon avocate, pour éviter des frais supplémentaires, mais rien à faire, plus borné que ça tu meurs (Expression de chez nous).
Je suis donc allée prendre mes derniers documents « papiers de pensions » quand tout à coup :

Toc, toc.
Mes parents étaient à la porte de notre maison commune, il était à peine 10h ? Et dire qu’elle me disait qu’elle n’allait jamais ?

Outrée, fâchée, j’ai crié « ENTRER ».

Etonnée de me voir là, ma mère ma rétorquée… qu’est ce que tu fais là ?

Moi : Jusqu’à preuve du contraire je suis encore ici chez moi, votre « fils » (mon ex ; son chouchou comme elle le dis tout le temps) quand à lui est à la cuisine, faite comme-ci je n’y suis.
Ma mère : tu ne nous dis pas bonjour ?

Moi : non, je ne suis pas là. Je comprends maintenant pourquoi certaine personnes ne te parle plus, pour le MAL que tu fais.

Elle m’a regardée d’un air ébahi. Oui je lui ai répondu et j’en suis fière, il a longtemps que j’aurais du. Car c’est à cause d’elle si je m’en retrouve là aujourd’hui.

Ma mère : je crois qu’il est temps d’aller voir ta psy, tu en a besoin, il est grand temps que l’on t’interne. Tu deviens folle.

Moi : du contraire, je ne me suis jamais sentie aussi bien, et plus personne ne me mettra à l’hopital comme à toujours fait Gérard. Je me sens forte et je peux maintenant gérer ma vie sans vous, même malade.

Sur ce, mon ex. d’un côté et moi de l’autre, j’ai fait ressortir toutes les vérités enfouies entre nous depuis pas mal d’années et que l’on avait gardées. Des vérités claires et nettes, du pourquoi de notre séparation.

Des menaces morales du genre « fou le camp, va t’en, fou moi la paix, j’en ai marre de toi, etc… » qu’il avait émises un peu avant que je n’éclate et que je prenne la porte suite à l’avis d’une psy qui me voyait dépérir. Car « LUI » n’a eu le courage de partir, bien plus facile de garder le beau rôle.
J’étais suicidaire, si bien que je suis partie sans rien. (Heureusement rattrapée par une personne tendre qui m’a aidée).